l'étrange saison des jours
Depuis l'éternité de ce jour
Mon étourdie chevelure frisottant
S'emmêle aux quatre coins matelas
Dans le reflet miroir double horizon distrait.
Départ arrêté de ses mains mélange en vrac soubresauts
Par delà les écrans de verdure
Et de téléphones tactiles nocturnes.
Furtive, la pluie trombe voiles lumineux
Sur la nudité des étoiles émigrantes
Et s'évapore à la tonalité de sa voix.
Soudainement
Depuis l'étrange saison des jours.